Les mots qui restent
Dans l’exposition Mourir (Musée de Bretagne, 2023), un dispositif participatif invite le public à imaginer sa propre épitaphe. Depuis l’Antiquité, ces inscriptions n’affichaient ni nom ni date, mais des citations littéraires ; au XIXe siècle, elles deviennent plus personnelles, reflet d’une vie ou de valeurs. Rédiger une épitaphe, loin d’être morbide, peut ainsi devenir un jeu d’écriture sensible.
Grâce à une petite presse d’impression pour enfants fonctionnant à la craie, chacun compose son texte à l’aide de caractères à insérer dans la machine : formules (« en mémoire de »), personnes (« mon grand-père », « mon chat »), dates, phrases (« éternelle tendresse »), symboles (cœur, infini…), etc. Après impression, les feuilles peuvent être affichées sur un mur collectif, créant une galerie d’épitaphes contemporaines, tantôt émouvantes, tantôt décalées.
Année de lancement
Champs thématiques
Type de médiation
Types de Public
Situation
Auto-évaluation
Le schéma ci-contre représente selon dix critères, classés de 1 à 5, une forme d’auto-évaluation par l’institution. Sans aucune hiérarchie d’intérêt entre une médiation et une autre, il s’agit de se donner seulement une représentation en fonction du temps de préparation nécessaire, de l’implication des usagers attendue, du budget à consentir, du nombre de partenaires à mobiliser, des compétences techniques nécessaires, des spécialistes à réunir, du temps de préparation, de la durée de l’action proposée.