Slow visite

Publié par : Gaelle Piton (Gaëlle Piton Sophrologie & Méditation)

La slow visite est proposée pour la première fois en France en 2017 par Gaëlle Piton, sophrologue et instructrice en méditation de pleine présence et Lucile Chastre, médiatrice culturelle.

Le cadre s'y prêtait parfaitement (même si le concept s'adapte à tous les musées et lieux culturels) car le musée de Saint-Denis reste profondément marqué par le souvenir de la vie méditative des carmélites dans son architecture, ses jardins, ses collections et son atmosphère.

Faire se rencontrer deux démarches complémentaires: la méditation et la perception esthétique.

La slow visite est avant tout une expérience. Il ne s’agit pas seulement de méditer dans un musée ou de méditer devant une oeuvre. Gaëlle Piton et Lucile Chastre ont souhaité faire se rencontrer la méditation de pleine présence et la perception artistique (par le biais de la médiation) , en invitant le visiteur à réapprendre à visiter, goûter, sentir, toucher, entendre le musée, afin d’être au plus près du vécu des œuvres et de la démarche de l’artiste.

 La méditation aide à ouvrir nos perceptions et notre regard.

Réapprendre à visite un musée dans la lenteur (slow)

La slow visite invite à réapprendre à visiter le musée: tranquillement, en découvrant une forme d'art respectueuse de l'environnement et des artistes, valorisant techniques artisanales et artistiques tout en étant introduit à la sophrologie et à la méditation (mindfulness).

Il va à l'encontre de la consommation des oeuvres d'art. C'est la raison chaque slow visite propose quelques oeuvres d'art. La qualité plutôt que la quantité. 

La slow visite. Rendre l'art accessible à tous et les visiteurs autonomes au-delà des appartenances culturelles

La slow visite a pour ambition de rendre les visiteurs autonomes dans leur pratique de la méditation, mais aussi de leur faire expérimenter qu’ils peuvent avoir confiance en leurs ressentis pour « comprendre » ou plutôt ressentir les œuvres d’art.

La slow visite montre que l’art est accessible à tous, au-delà de nos cultures. Il suffit de trouver la bonne porte d’entrée. 

La slow visite, un projet précurseur et innovant

 Avant 2017, aucun musée français n'avait encore proposé au grand public des visites de ce genre! Gaëlle Piton et Lucile Chastre sont des précurseuses en la matière. Elles ont inspiré de nombreuses initiatives par la suite. 

Depuis Gaëlle Piton collabore avec de nombreux musées (Institut du Monde Arabe, Musée Rodin, Musée de la Poste, Musée des Arts et Métiers, Musée des Beaux-Arts de Quimper., Musée de la Libération, Musée Méliès-Cinémathèque Française...) 

Auto-évaluation

Le schéma ci-contre représente selon dix critères, classés de 1 à 5, une forme d’auto-évaluation par l’institution. Sans aucune hiérarchie d’intérêt entre une médiation et une autre, il s’agit de se donner seulement une représentation en fonction du temps de préparation nécessaire, de l’implication des usagers attendue, du budget à consentir, du nombre de partenaires à mobiliser, des compétences techniques nécessaires, des spécialistes à réunir, du temps de préparation, de la durée de l’action proposée.