Les médiations

Salle des tableaux fantômes

Publié par : Cloé ALRIQUET (Master Mem)

En mars 1918, le musée Benoît De Puydt - comme la ville de Bailleul - est anéanti. 80% des collections sont perdues, détruites ou dispersées. Dès 1919, dans la ville en reconstruction, il reconstitue lentement ses collections.

Dans les années 1990, Laurent Guillot, son conservateur de 1989 à 2000, retrouve des carnets de son confrère, Édouard Swynghedauw, conservateur jusqu’en 1912, qui a méticuleusement décrit les 7500 tableaux du musée dont la plupart ont disparu.

En 2013, le musée présente 31 tableaux–fantômes du leg Hans dans une salle du premier étage. Les œuvres de Pharaon Dewinter, Fatin-Latour et autres ne sont plus que quelques lignes poétiques présentées aux dimensions de la toile disparue.

Entre 2014 et 2018, proposition est faite à des artistes contemporains de réinterpréter ces tableaux-fantômes à partir de la description d’Édouard Swynghedauw sur l’idée de Luc Hossepied.

Mêlant art et histoire, ce dispositif s’adresse à tous, locaux comme touristes de mémoires, afin de commémorer les œuvres disparues durant la Première guerre mondiale.

Présentation du Musée et de la Salle des tableaux fantômes par Hedwig van Hermel, directrice

Année de lancement

2013

Champs thématiques

Type de médiation

Types de Public

Situation

Dans les murs